La succession est une étape incontournable dans la vie d’un individu : son patrimoine sera transmis à son décès, qu’il l’ait anticipé de son vivant ou non. Si la transmission n’a pas été préparée à l’avance, son partage sera soumis à la règlementation officielle que la loi réserve à cet effet. Peu importe la situation financière du bénéficiaire. C’est également ce dernier qui se doit de s’acquitter des droits de succession par rapport à la valeur de l’héritage qu’il reçoit. C’est pourquoi, il est important de protéger ses héritiers en accordant une attention particulière à la préparation de sa succession. Les différentes solutions dans cet article.
Le démembrement de propriété : exonérez vos héritiers des frais de succession
Si vous démembrez un bien, vous cessez d’en être le plein propriétaire et transmettez à l’avance la nue-propriété à vos héritiers. Les murs de ce bien sont donc en quelque sorte inscrits à leur actif. Vos héritiers ne recevront l’usufruit dont vous jouissiez qu’au moment de votre décès. Ainsi, ils bénéficient des doubles avantages fiscaux suivants : ils sont épargnés du paiement de l’impôt sur la fortune immobilière en étant nus-propriétaires, et ils sont euodia.fr au moment d’intégrer l’usufruit dans leur patrimoine afin de compléter la nue-propriété déjà acquise.
La donation entre vifs : privilégiez votre conjoint, vos enfants, vos petits-enfants
La donation entre vifs consiste à distribuer vos biens dès votre vivant aux bénéficiaires de votre choix : les enfants, les petits-enfants, les autres membres de la famille. Notez toutefois que selon la loi française, les enfants ne doivent pas être écartés du partage du patrimoine, ceux-ci étant en priorité les héritiers réservataires, tout comme le conjoint.
La donation au dernier vivant avantage spécialement le conjoint, puisque celui-ci recueillera une part importante du patrimoine au décès de l’autre conjoint. Contrairement à la donation aux enfants ou aux petits-enfants, la donation au dernier vivant ne sera considérée qu’au décès du donateur et non immédiatement.
Songez aussi à la donation manuelle dont les démarches sont plus souples, en ce sens qu’elle ne nécessite pas de prendre contact auprès d’un notaire.
Le testament : rédigez vos dernières volontés
Autre façon courante de préparer votre succession : la rédaction du testament. Vous y inscrivez la manière dont votre patrimoine sera réparti, tout en gardant toujours en tête que les ayants-droit, soit les enfants, doivent recevoir à parts égales votre patrimoine, compte tenu de leur valeur. Vous pouvez aussi léguer à d’autres membre de la famille si vous le souhaitez, selon vos affinités avec ceux-ci.
Et si vous épargniez vos proches du financement et de l’organisation de vos obsèques ?
Prendre en charge le financement et la préparation des obsèques est également une mission plus ou moins lourde, aussi bien du point de vue financier qu’au niveau des démarches administratives. Si vos finances le permettent, vous pouvez dès à présent préparer vos obsèques. De plus en plus de services de pompes funèbres proposent un contrat au sein duquel vous versez des cotisations de votre vivant. À votre décès, vos proches seront alors délestés des frais afférents au financement de vos obsèques, de même que de leur organisation. Les services de pompes funèbres proposent plusieurs options, en fonction de vos souhaits et de vos dernières volontés.
Pour cela, vous pouvez indiquer le déroulement de vos obsèques dans le testament que vous aurez rédigé par exemple. Vous pouvez confier ce testament à l’un de vos proches ou le faire enregistrer au fichier central FCDDV par un notaire. Ceci, moyennant les frais y afférents.